Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d’habitation sur les résidences principales a officiellement disparu pour l’ensemble des contribuables en France. Cette suppression, annoncée dès 2017 par Emmanuel Macron, visait à alléger la pression fiscale sur les foyers et à redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes et populaires.
La réforme s’est mise en place progressivement :
En 2018, une première baisse de 30 % pour 80 % des ménages.
En 2019 et 2020, poursuite de l’exonération jusqu’à atteindre une suppression complète pour ces foyers.
Tous les contribuables dont le logement est leur résidence principale en bénéficient, sans condition de revenu. Qu’ils soient propriétaires, locataires, ou occupants à titre gratuit, la taxe d’habitation n’est plus due pour le logement principal.
Exemples :
Un couple propriétaire vivant dans son logement principal à Lyon n’est plus redevable.
Un étudiant logé chez ses parents ne paiera pas cette taxe, mais devra vérifier que le logement est bien déclaré comme résidence principale.
Ce qui peut encore poser problème
La fin de la taxe ne signifie pas la disparition totale des obligations fiscales liées à l’habitation. Des erreurs ou omissions peuvent conduire à une mauvaise application de l’exonération :
Un bien non déclaré comme résidence principale peut être taxé.
Des erreurs de déclaration (résidence secondaire indiquée par erreur) peuvent entraîner un redressement.
D’où l’importance de bien remplir la nouvelle déclaration d’occupation obligatoire via le service en ligne “Gérer mes biens immobiliers”.
La déclaration d’occupation : une nouveauté incontournable
Depuis 2023, tous les propriétaires doivent signaler à l’administration fiscale qui occupe leurs logements. Cette mesure permet à l’État de vérifier l’usage des biens immobiliers, en distinguant :
Résidences principales (exonérées),
Résidences secondaires (taxées),
Logements vacants (imposables dans certains cas).
L’omission ou l’erreur dans cette déclaration peut entraîner des pénalités et l’application erronée de la taxe d’habitation.
Quid des autres taxes ?
Même si la taxe d’habitation disparaît sur les résidences principales, les propriétaires restent redevables :
De la taxe foncière, dont les montants ont parfois augmenté pour compenser la perte de recette pour les communes.
De la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), calculée en fonction de la taxe foncière.
De la taxe d’habitation sur les résidences secondaires
Conclusion
La suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale est une avancée majeure pour les contribuables, mais elle s’accompagne de nouvelles obligations déclaratives. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est crucial de bien déclarer l’usage de ses biens et de suivre l’évolution de la fiscalité locale. Cette réforme marque un tournant historique, mais elle ne signifie pas la fin des taxes locales ni des contributions attendues des citoyens pour financer les services publics.
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