Entretien en location meublée : obligations locataire
- 15 juillet 2025
- Non classé
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Mis en place par la loi ÉLAN de 2018, le bail mobilité est un outil souple pensé pour les locataires en transition : étudiants, stagiaires, salariés en mission temporaire, personnes en formation ou en reconversion. En 2025, il est plus que jamais plébiscité par les propriétaires bailleurs… mais aussi mal compris.
Or, la moindre erreur dans sa mise en place peut rendre le contrat caduc ou entraîner des litiges. Voici ce que tout bailleur en meublé doit savoir pour l’utiliser sereinement.
C’est un contrat de location courte durée destiné à un public ciblé, avec des règles encadrées par la loi.
Durée
Type de logement concerné
Qui peut être locataire ?
Le locataire doit justifier d’un motif de mobilité :
Aucune tolérance n’est prévue : le motif doit être clairement indiqué dans le contrat et justifié avec un document (convention de stage, contrat de mission, attestation d’école, etc.).
Exemple : un salarié en CDI sans mobilité, ou un particulier sans justification. ➜ Risque de requalification en bail meublé classique de 1 an, avec droits plus protecteurs pour le locataire.
Un bail mobilité de 11 mois est illégal. Même si le locataire accepte, la loi ne le permet pas. ➜ Le bail peut être requalifié, et la reprise du logement compromise.
C’est une confusion courante. Le bail mobilité n’est pas renouvelable. Pour poursuivre la location après 10 mois, un nouveau contrat (ex : meublé classique) doit être établi, avec les règles qui s’y appliquent (dépôt de garantie, durée minimale d’un an, etc.).
Le bail mobilité interdit le dépôt de garantie. Seule une caution Visale (gratuite pour le locataire) peut être exigée. ➜ Une demande illégale peut entraîner des sanctions ou un remboursement immédiat.
Le contrat de bail doit mentionner explicitement :
Ce qu’il faut faire | Ce qu’il faut éviter |
Vérifier l’éligibilité du locataire | Signer avec n’importe quel profil |
Limiter le bail à 10 mois max | Proposer 11 mois ou plus |
Mentionner clairement le motif | Oublier ou mal documenter la situation |
Prévoir une caution Visale | Demander un dépôt de garantie |
Proposer un nouveau contrat après 10 mois | Tenter de renouveler le même bail |
Le bail mobilité est un excellent levier de rentabilité et de flexibilité pour les bailleurs en meublé, à condition de bien en comprendre les règles. En 2025, alors que les locations saisonnières sont de plus en plus encadrées, il devient une alternative stratégique pour louer de manière légale et rentable.
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