Le marché locatif parisien et francilien traverse une crise sans précédent. Alors que la demande explose, l’offre se rétracte, les loyers augmentent malgré les dispositifs d’encadrement, et les critères d’accès deviennent de plus en plus stricts. ABI LM décrypte pour vous les causes, les chiffres clés et les opportunités à saisir dans ce contexte tendu.
1. Une demande locative en forte hausse
Avec le retour massif des étudiants, l’arrivée de jeunes actifs, la reprise de l’emploi tertiaire à Paris et une vague de relocalisation des expatriés, la demande locative atteint des sommets en 2025.
Chiffres à retenir :
+18 % de demandes locatives entre janvier et juin 2025 (source : SeLoger)
Délai moyen de vacance à Paris intra-muros : <10 jours
Taux de refus des dossiers : 1 sur 2, même pour des profils en CDI
2. Une offre locative qui s’effondre
La rareté de l’offre est la principale cause de tension. En cause :
La transformation de nombreux logements en meublés touristiques
La sortie du marché des passoires thermiques (classes F et G interdites)
Les ventes d’investisseurs lassés par la complexité réglementaire
À Paris, le nombre d’annonces en location longue durée a baissé de 30 à 50 % en deux ans.
3. L’encadrement des loyers : efficace mais contourné
Malgré l’encadrement en vigueur à Paris, dans l’Est parisien et d’autres zones tendues, une part importante des biens dépasse encore les plafonds autorisés.
Exemple : Loyer plafond pour un T2 à Paris 11e (30 m²) : 930 €/mois Loyer constaté sur les plateformes : souvent > 1 100 €, notamment en meublé
Conséquence : de nombreux locataires acceptent des loyers illégaux par contrainte, ou se tournent vers des bailleurs non déclarés.
4. Des critères d’acceptation toujours plus rigides
Les bailleurs exigent :
Revenus nets ≥ 3 fois le loyer
CDI ou garant certifié
Dossiers ultra-complets (bulletins, avis d’imposition, fiches de paie, attestation employeur…)
Étudiants, freelances, jeunes actifs : les profils atypiques sont souvent écartés malgré leur solvabilité.
5. DPE, IRL, plafonnement : la triple contrainte pour les propriétaires
En 2025, les bailleurs doivent jongler entre :
L’interdiction de relouer les logements classés G (depuis janvier)
L’indice IRL plafonné (+1,04 % en T2 2025)
Le plafonnement des loyers
Difficile d’augmenter un loyer ou de rentabiliser les travaux… sauf à passer en location meublée bail mobilité, qui offre encore des marges de manœuvre.
6. Quelles opportunités malgré tout pour les propriétaires ?
Tout n’est pas noir. Ce contexte crée aussi des niches d’investissement intéressantes pour ceux qui sont bien accompagnés.
Nos recommandations ABI LM :
Louer en meublé longue durée (bail mobilité ou résidence secondaire), fiscalement plus souple
Rénover les biens classés F ou G avec accompagnement (offre BOOST + DPE)
Optimiser le prix du loyer légalement grâce à nos simulateurs
S’adresser à une clientèle sécurisée : jeunes pro, étudiants en alternance, diplomates
Conclusion : le marché locatif parisien devient sélectif, stratégique et technique
Louer ou mettre en location en 2025 demande expertise, réactivité et accompagnement. Chez ABI LM, nous vous aidons à :
Calculer votre loyer de référence
Analyser la conformité de votre DPE
Constituer un dossier solide pour accéder à un bien
À partir de janvier 2026, les frais d’agence pour les locataires vont augmenter. Si la hausse reste modérée, elle soulève des questions... En savoir plus
Location meublée en 2025 : faut-il encore se lancer ?
La location meublée a longtemps été la star des investissements locatifs, grâce à sa fiscalité avantageuse et sa flexibilité. Mais en 2025,... En savoir plus
Location meublée en 2025 : faut-il encore se lancer ?
La location meublée a longtemps été la star des investissements locatifs, grâce à sa fiscalité avantageuse et sa flexibilité. Mais en 2025,... En savoir plus
Rejoignez la discussion